lundi 13 octobre 2025

Dernière minute : A l'heure des jumelages, colère légitime de Charleroi

 En apprenant que Lapalisse nourrissait le projet de se jumeler avec Pavie, la ville de Charleroi a récemment exprimé son profond désarroi. En effet, depuis que l'honorable cité belge (capitale européenne de l'abandon) avait eu vent de l'existence à Lapalisse d'un ancien moulin totalement rénové et vide de destination depuis plus de six ans, celle-ci souhaitait se rapprocher de notre ville afin de mettre sur pied un partenariat dans le domaine du développement de l'urbex. Avançant ses pions, vantant ses nombreux commerces clos et sa fameuse friche Charrondière, l’ineffable Conseil municipal lapalissois et son maître à dépenser avait  bel et bien marqué l'imaginaire des édiles de Charleroi. Hélas, l'appel de l'Italie a été trop fort... Vexés, certains habitants de Charleroi prétendent même désormais que Lapalisse est en train de tuer l'urbex en lançant du neuf  "sitôt créé, sitôt abandonné".  Mais au-delà de la farce, se pose la question brûlante de savoir ce que la municipalité lapalissoise entend faire de l'ancien Moulin de la Ville. Le projet de résidence pour personnes handicapées verra-t-il le jour ? 


S. HUG

vendredi 1 août 2025

Le 30 Mars 1978 à 17h33


 Source = Volcano Discovery

Le tout récent séisme de magnitude 4 qui a touché le sud du Cantal et le Nord de l'Aveyron nous rappelle que chaque jour des secousses sont enregistrées dans le Massif central. Le Pays de Lapalisse ne fait exception et le dernier événement significatif eut lieu le 30 Mars 1978 à 17h33 avec un tremblement d'une puissance de 3.3 et dont l'épicentre était situé près du lieu-dit Talon à Isserpent. Fort heureusement, profond de près de 5 km à l'intérieur de la croûte terrestre, ce séisme n'engendra aucun dégât. 


jeudi 3 avril 2025

Une photo à la Une : le magasin Bertuet

 

Magasin Bertuet, Tabac, articles de pêche et de chasse, journaux, épicerie, rue du 4 septembre à Lapalisse (circa 1925). 

Le jeune enfant dans les bras de Madame Bertuet n'est autre que leur fils, Pierre (1924-1944). Apprenti coiffeur en 1943, il refusa avec 25 autres Lapalissois de travailler à la réalisation de tranchées sur le terrain d'aviation de Périgny. Arrêté le 10 mars, il fut d'abord incarcéré à la Mal-coiffée de Moulins. Puis, il fut déporté à Buchenwald le 25 juin. Transféré enfin au camp de Dora quelques mois plus tard, il finit son calvaire à Lublin en Pologne où mourut sans doute début février 1944.